Conseil de Fondation

Hervé Lethier, président
Universitaire de formation, dans les sciences de l’homme, de la vie, du droit public et des sciences politiques, ancien fonctionnaire des ministères français de l’agriculture et de l’environnement et directeur de la Conservation à la Convention de Ramsar (UICN), Hervé Lethier conseille depuis plus de 30 ans les acteurs publics en matière de préservation de la biodiversité et de gestion des ressources naturelles. Il a enseigné dans divers établissements d’enseignement supérieur ainsi qu’au muséum national d’histoire naturelle de Paris. Auteur de nombreux rapports consacrés à la préservation du vivant, il a corédigé plusieurs ouvrages tels que  » Les Fleuves du monde, le monde vivant des fleuves  » (éd. Séguier), « Le Planétoscope – Histoire et avenir écologique de la Terre » (éd. Nathan). Naturaliste passionné, il s’intéresse particulièrement aux grands prédateurs auxquels il consacre l’essentiel de ses loisirs.
Philippe Lebreton, vice-président
Après l’obtention de son diplôme d’ingénieur-chimiste, il passe trois années dans l’industrie où des stages l’amènent à devenir « ingénieur en chimie analytique et nucléaire ». L’opportunité lui est ensuite offerte d’entrer à l’université de Lyon où il sera jusqu’à sa retraite enseignant-chercheur en biochimie, physiologie et écologie végétales. Très tôt, il s’impliquera dans la création d’associations de protection de la nature ; cela l’amènera à la militance, puis à l’écologie politique, et deviendra plus tard élu régional.  De sa rencontre avec Ivo Rens et d’autres collègues romands et français géographiquement proches (Alsace, Ain, Haute-Savoie, etc.) sur le dossier du nucléaire, au tout début des années 1990, naitra la Fondation Biosphère et Société dont il est l’un des pères fondateurs. C’est la découverte de l’ornithologie qui le fait se tourner vers la cause environnementale où il se révèle et s’affirme comme un précurseur d’une écologie politique construite sur une pensée scientifique puissante et rigoureuse, inspirée par une pensée naturaliste proche de celle de l’artiste et philosophe suisse, Robert Hainard, et dans la mouvance de « La Gueule ouverte ». Auteur de « L’énergie, c’est vous » (1974), il publie ensuite « Ecologique » (1978), « La Nature en crise » (1998), « L’Homme et les Résineux- L’arbre et la forêt » (2002) et s’interroge plus récemment sur « Le futur a-t-il un avenir » (2012).    
François Burnier, secrétaire
Médecin de campagne par vocation et naturaliste par passion, François Burnier a évolué au contact de Jacques, son père, lui-même médecin et ornithologue suisse de renom et ami intime de Robert Hainard, dans une famille rythmée par le cycle et les spectacles de la nature ; depuis plus de 50 ans, il milite activement en faveur de la préservation de la biodiversité notamment au sein d’associations suisses de protection de la nature et autres cercles de pensée. Ancien élu municipal, il a participé à la rédaction de plusieurs ouvrages tels que « Nature vaudoise ; escapades dans 21 réserves naturelles » (éd. Rossolis) et traduit récemment en Français le livre magistral de Gariboldi et Ambrogio consacré au comportement des oiseaux d’Europe (éd. la Salamandre)
Michael Balavoine, membre
Michael Balavoine est journaliste et directeur des éditions Médecine et Hygiène qui édite entre autres la Revue Médicale Suisse, l’hebdomadaire de formation continue des médecins romands. Il a cofondé avec Bertrand Kiefer Planète Santé, le premier site suisse romand d’informations santé pour le grand public, également édité par les éditions Médecine et Hygiène. Avant d’arriver à Médecine et Hygiène, il a travaillé pour la RTS et étudié l’informatique et les lettres aux Université de Genève et de Berlin puis s’est spécialisé en histoire et philosophie des sciences à l’Ecole polytechnique fédérale de Zürich.
Sylvie Ferrari, membre
Sylvie Ferrari est maître de conférences en économie à l’Université de Bordeaux depuis 2005. Membre de l’Unité de Recherche en Economie Théorique et Appliquée (GREThA – unité de recherche affiliée à l’UMR CNRS), elle est titulaire d’un doctorat en économie obtenu à l’Université des Sciences Sociales de Toulouse (1992) et d’une habilitation à diriger des recherches (1999) à l’Université de La Réunion. De septembre 2002 à septembre 2005, elle a été chercheur invité à l’IRSTEA (Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture), devenu INRAE. Ses recherches s’inscrivent dans le domaine de l’économie écologique et sont fortement animées par une approche interdisciplinaire ouverte à la thermodynamique, la philosophie et l’éthique afin de répondre aux grands enjeux environnementaux Elle s’intéresse à trois grands thèmes : la bioéconomie, la gestion durable des ressources en eau y compris dans les zones côtières, l’éthique environnementale et les inégalités écologiques face au changement climatique. Parmi ses dernières publications : « Ethique et bioéconomie chez Nicholas Georgescu-Roegen », Cahiers d’économie politique, 2021/1 n°79, pp. 213-242 ; « Quels fondements pour construire des politiques de l’Anthropocène ? », Raisons Politiques, 2020, vol. 77(1), pp. 83-94 (en collaboration avec Berthe, A., Hétier, R., Pierron, J.-Ph., Prouteau, Fr., Theviot, A., Wallenhorst, N.).
Benoit Lambert, membre
Benoit Lambert est docteur ès sciences économiques et sociales de l’Université de Genève (2003). Sa thèse de doctorat portait sur le mouvement cyclo-écologiste, contre les abus de la circulation automobile et pour un nouvel urbanisme. Publiés dans un livre, « Cyclopolis, ville nouvelle » (Éd. Georg), ses travaux ont trouvé par la suite un certain écho politique avec l’élection de Valérie Plante à la mairie de Montréal et d’Anne Hidalgo, à celle de Paris, toutes deux usagères et promotrices d’une mobilité multimodale dont l’usage du vélo. Benoit est aujourd’hui chercheur-développeur d’une approche visant à inverser le réchauffement climatique par l’extraction et la séquestration de carbone de l’atmosphère et dans les océans. Parmi les nombreuses solutions « fondées sur la nature », il s’intéresse ainsi tout particulièrement au biochar (biomass charcoal) et a récemment commenté deux méthodologies pour l’obtention de certificats d’extraction liées à ce matériau, présentées par le Voluntary Carbon Standard (VERRA) et Climate Action Reserve. Il est aussi réviseur du GIEC et l’auteur de 46 blogs en français et en anglais dans la « Chronique d’une BioGéoThérapie — l’agriculture, l’élevage, et, le développement de régénération pour la sécurité alimentaire, l’inversion du réchauffement climatique et la guérison de la Terre »
René Longet, membre
René Longet, né à Genève en 1951, licencié en lettres de l’Université de Genève, est étroitement associé à la définition et à la mise en œuvre du développement durable. Il a été membre de la délégation suisse aux Sommets mondiaux du développement durable 1992, 2002 et 2012, a exercé des responsabilités au sein d’ONG, des mandats d’accompagnement de collectivités publiques et comme élu au niveau parlementaire puis au sein d’un exécutif municipal. Auteur de nombreuses publications, il s’engage sur les enjeux énergétiques, agro-alimentaires, de la coopération, de la biodiversité et de l’économie sociale et solidaire, pour le vivre ensemble et la nécessaire transition vers la durabilité. Il anime des blogs et contribue au débat public par ses articles et conférences. Il est engagé au sein de nombreuses commissions, conseils et comités pour une planète viable et vivable
Jean Martin, membre
Dr Jean Martin, ancien médecin cantonal vaudois, ancien membre de la Commission nationale d’éthique, ancien député et constituant vaudois ancien coureur à pied de grand fond (marathons, courses de100 km,), toujours amoureux de la nature et de la montagne.